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L’Écho d’Alger, 9 septembre 1934

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L’Écho d’Alger
9 septembre 1934


Extrait du journal

J'ai refermé la porte, mais, désormais, toute issue m'était impossible, et j'ai cru ma dernière heure arrivée. A ce moment, un marin a réussi, de l'extérieur, à défoncer un hublot par lequel il m'a aidé à me glisser au dehors et à atteindre le pont. Là, des membres de l'équipage étaient en train de manœuvrer fiévreusement les canots de sauvetage; pour les mettre à l'eau. J'ai pu prendre place dans une des embarcations. Derrière nous, sur le même pont, toute la superstructure du navire paraissait la proie des flammes, il semblait que nersonne ne pût encore être vivant à bord. Il y avait, parmi les passagers, au moins une dizaine d'enfants entre sept et quinze ans. Je n'en ai pas vu un seul quitter le paquebot en flammes....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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