Extrait du journal

a de frequents entretiens avec le chef du Gouvernement, M. Malvy, ne se plaît-il pas à dire que M. Pierre Laval et son ministre des Finances ne se montreront pas intransigeants, si la Commission manifeste d'identiques tendances à la conciliation. Nous savons qu'au cours des séances tenues, hier, par la Commission des finances, diverses solutions ont été envisagées entre quelques commissaires et le président. Hypothèses, suggestions, évidemment. De cette consultation préalable se dégage cependant le sentiment que si le Gouvernement ne consent pas à rompre cornpièleinent l'équilibre d'un budget élaboré à grand' peine et de justesse — rappelons que les motions votées relatives aux rentiers, aux victimes de la guerre, aux fonctionnaires et, par extension, aux cheminots, se chiffrent par un déficit de deux milliard et demi — il ne se tefusera pourtant pas à iogner ce qui, dans certains décrets, peut être cruel. En d'autres termes, il prendra l'engageipent de faire, dès maintenant, ce qu'il avait promis, lors d'une audition antérieure, de faire à terme : exonérer du prélèvement les petits traitements, les petits revenus, de telle sorte que soit sauvegardé ce qu'au congrès radical on a appelé « le minimum vital »....