Extrait du journal

» Messieurs, il y a là un des côtés les plus tragiques de cette guerre, dans laquelle il se trouve que quelques moyens qui soient prévus et mis en œuvre, jamais ils ne sont tout à fait, ni même parfois à beaucoup près, à la hauteur des nécessités. Oui, cela est tragique surtout quand il s'agit de cette guerre clandestine qui implique de la part de ceux qui la font tant de terribles et durs efforts dans la nuit. Il n'en est pas moins vrai, Messieurs, et je le dis en conscience, que, depuis le 18 juin 1940, bien des choses ont été faites, bien des moyens ont pu être employés, je parle d'abord de ce qu'ont pu fournir les Français eux-mémes, je parle aussi de l'aidé qui a pu être apportée par nos Alliés, bien que cette guerre spéciale, sur le caractère très particulier de laquelle des orateurs ont très justement attiré l'attention de l'Assemblée, ait eu de quoi surprendre, et c'est humain, des gouvernements et des comirianderrients qui n'en avaient pas peut-être imaginé la forme nouvelle. •>»*...