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L’Écho d’Alger, 11 novembre 1919

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L’Écho d’Alger
11 novembre 1919


Extrait du journal

Dès le début de la Conférence ae ta paix, la diplomatie française, instruite par Vexpérience du Congrès de Vienne, demanda et obtint que seules les cinq grandes puissances eussent droit de vote, à t'exclusion des Etats secondaires: c'était le seul moyen d'empêcher la formation des coalitions de mécontents, comme Talleyrand s'était si bien entendu à en conclure., De fait, notre prudence a évité de grosses difficultés à la Conférence de la paix Mais on ne peut empêcher ceux qui ne sont pas satisfaits, de mettre leurs rancunes en commun, sinon dans la Conférence même, du moins dans ses alentours. C'est ce qui est en train de se produire. L'Italie, qui a l'incident de Fiume sur le cœur, s'est naturellement rapprochée de la Roumanie qui juge insuffisante la part faite à elle au détriment de la Hongrie....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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