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L’Écho d’Alger, 11 octobre 1923

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L’Écho d’Alger
11 octobre 1923


Extrait du journal

tuation créée, M. Stinnes, en dehors du gouvernement, s'est mis en communication directe avec le général Dégoutté, et qu'il a même, à cette occasion, émis un certain nombre de prétentions qui ont dû être refusées. Il est vrai que d'autres de ses demandes ont été accueillies et que maintenant, lui et son consortium, pourvu qu'ils acceptent nos conditions, sont libres de se remettre au travail. D'autres entreprises, notamment les Rheinische Stahlwerke et le Phoenix, ont signé des accords catégoriques avec nos autorités et se disposent maintenant à entrer en rapports étroits avec la régie franco-belge des chemins de fer pour les besoins de leur industrie. Tout cela se faisant en dehors du cabinet de Berlin, celui-ci s'en trouve- fortement gêné et diminué....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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