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L’Écho d’Alger, 12 décembre 1935

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L’Écho d’Alger
12 décembre 1935


Extrait du journal

« Les partisans de la politique du pire font la grimace. Ils se disent que c'en serait fait de leurs espérances, honnêtes ou déshonnêtes, mais également redoutables à la nation, si les Français comprenaient que la République leur offre le moyen de discuter sans s'injurier, sans se calomnier et surtout sans se battre. On s'est beaucoup injurié, beaucoup calomnié, beaucoup battu le 6 février 1934, date sinistre, et l'on n'est parvenu ainsi qu'à ajouter aux difficultés des problèmes politiques à résoudre. La France aura été l'innocente victime de l'émeute de la place de la Concorde que naïfs fanatiques et sycophantes de droite célèbrent à l'envi. Comme le relève fort bien Alfred Fabre-Luce, directeur de l'Europe nouvelle : « Les hommes n'ont pas surgi, le programme n'est pas venu, les anciennes divisions politiques n'ont pas été supprimées, mais exacerbées. »...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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