Extrait du journal

"ouala et des scènes romantiques auxquelles s'est complu M. René Maran. Cette petite jeune fille noire, qui s'éprend d'un blanc, cuit et recuit, depuis des années, par tous les soleils d'Afrique, et qui finit par exercer, sur son esprit, une bienfaisante influence, est touchante de naïveté, .d'abandon et aussi d'espièglerie. Elle res semble, au fond, à toutes les petites filles, blanches, jaunes ou noires, qui jouent à l'amour, de par le vaste monde. Le cœur 'féminin demeure lé même sous toutes les latitudes. Et l'auteur, l'homme aimé, le blanc qui s'éloignera plus tard, laissant se mourir l'infortunée que tue son absence, s'est penché longuement sur cette âme imple; il l'a étudiée, il en a respiré le parfum un peu trouble. Et c'est tout cela qu'il met dans ses pages qui ne sont point de la littérature....