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L’Écho d’Alger, 14 décembre 1925

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L’Écho d’Alger
14 décembre 1925


Extrait du journal

fcdgar Vincent — c est le nom Dourgeois que portait le lord avant d'être élevé à la pairie — a certainement été l'un des plus actifs et des plus sournois ennemis de la France. Il se prétendait volontiers libéral et pacifiste, mais pour mieux camoufler son impérialisme et son excessif désir de domination. Israélite, il appartenait à cette corporation d'hommes d'affaires qui, surtout en Angleterre, dominent les gouvernements et leur imposent les actions conformes à leurs intérêts. Dès 1880, on le voit, en Egypte, opérer la réforme monétaire, puis on le nomme directeur anglais de la Banque Ottomane à Constantinople, et, dans ce poste éminent, il suscite déjà de graves incidents. Pendant la guerre, il rentre à Londres et se lie avec Lloyd George, qui, le 2 juillet 1920, en fait l'ambassadeur d'Angleterre à Berlin....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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