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L’Écho d’Alger, 14 décembre 1928

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L’Écho d’Alger
14 décembre 1928


Extrait du journal

M. Pfister n'aime ni la musique, ni les parades c militaires. Il trouve mauvais que l'hymne national sdt salué a diverses reprises l'arrivée du représentant de la France et que des détachements de troupe lui aient rendu les honneurs réglementaires. M. Pfister est parfaitement libre de se rendre à son bureau sans se faire précéder par des sonneurs de trompe et par des guerriers porteurs de piques Mais quand M. Pfister sera gouverneur général et quand il visitera, en déplacement officiel, quelqu'une de ses bonnes villes, il connaîtra, comme M. Bordes et comme tous ses - prédécesseurs, le fracas des cuivres et ta Dompe militaire....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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