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L’Écho d’Alger, 14 novembre 1935

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L’Écho d’Alger
14 novembre 1935


Extrait du journal

Hélas ! me dis-je, voici un prolétaire, un soldat qui fait profession de garantir la sécurité des citoyens, de prévenir le mal, de désarmer les méchants, de prendre la défense du faible. Il ne sait rien des motifs qui poussent la foule à suivre telle direction plutôt que telle autre. 11 n'est pas plus renseigné que Samba Diouf qui cheminait par la brousse à la recherche de trois chèvres perdues lorsqu'il rencontra le chef milicien qui l'habilla d'une capote kaki, le coiffa d'un bonnet rouge et l'expédia scus Verdun....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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