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L’Écho d’Alger, 14 octobre 1924

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L’Écho d’Alger
14 octobre 1924


Extrait du journal

Les Allemands. eux. avaient d'emblée simplifié la question : ils ne réclamaient rien moins qu'un retour à une des. clauses le plus justement contestées du traité de Francfort, à celle qui établissait en faveur 'des importations allemandes, le traitement de la nation la plus favorisée. Accepter cela, c'eût été consentir à un véritable embargo. sur nos taxations douanières,. nous n'aurions pu, comme cela a été le cas*pendant 44 ans, accorder aucun avantage tarifaire à une nation quelconque, sans en taire bénéficier l'Allemagne. C'était nous remettre la sorte de muselière à l'aide de laquelle Bismarck avait entrepris de ligotter notre industrie, et ce n'eût vraiment pas été la peine d'acheter chèrement notre victoire de iqi8 pour' revenir à un état de Choses aussi préjudiciables à nos intérêts....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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