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L’Écho d’Alger, 14 octobre 1944

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L’Écho d’Alger
14 octobre 1944


Extrait du journal

- Quel aveu de Malfaiteur démasqué ! Certes, il h'y a plus de champ d'action pour une diplomatie nationale socialiste. Le sort en est jeté. On fera détruire Aix-laChapelle, on jouera à la résistance qui a vaincu l'occupant en France, en Belgique, en Yougosla-v vie, en Grèce ou ailleurs. Calcul absurde quand il s'applique à un pays qui a d'abord été exalté au plus haut point par les victoires qu'on lui présentait comme stables et qui peu à peu, a vu s'accroître le prix d'une guerre si longuement mûrie. On nous affirme qu'il y a encore de tous jeunes nazis « gonflés » selon l'expression familière et encore convaincus que l'Allemagne se dégagera — par les ar-...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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