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L’Écho d’Alger, 17 mars 1912

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L’Écho d’Alger
17 mars 1912


Extrait du journal

Cependant, n()usn'avons pu assurer partout, comme nous l'aurions voulu, l'absolue régularité de nos services, surtout pour certaines localités de l'intérieur. Nous voulons dire tout de suite à ceux de nos dépositaires et de nos lecteurs qui n'ont pas reçu aussitôt qu'ils l'auraient désiré les journaux à eux destinés, que le retard dont ils ont eu à souffrir ne tient pas à notre négligence. Il provient, pour la plupart des cas, de l'abstention, au dernier moment, d'un convoyeur qui devait assurer la répartition de nos envois dans un certain nombre de localités, et qui a été l'objet de menaces en raison desquelles il a résilié cette mission. Inutile de dite que ces procédés ne nous empêcheront nullement de desservir l'intérieur -d'une 'façon qui sera parfaite dans quelques jours. S'ils nuisent à -quelqu'un, ce ne sera pas à -nous....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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