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L’Écho d’Alger, 18 novembre 1932

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L’Écho d’Alger
18 novembre 1932


Extrait du journal

a Fidèle adepte de Jaurès, c'est dans une armée nationale que le ministre de la Guerre veut trouver les ressources de la défende du pays, avant de pouvoir arriver au désarmement intégral, la derniète étape avant le désarmement dans l'organisation militaire est la milice et avant la milice la conscription avec service militaire actif à court terme. C'est à ce stade que nous sommes encore, mais à ce stade bien imparfaitement réalisé, L'armée active peu nombreuse, changée d'assurer une couverture solide, continue, durable, permettant de mobiliser, en cas de conflit, l'armée nationale entière, permettant aussi par son caractère essentiellement défensif, de déterminer avec précision l'agra-sseur, permettant enfin par sa résistance, de ne pas laisser violer le territoire national en attendant un arbitrage et peutêtre de secours 1),...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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