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L’Écho d’Alger, 18 octobre 1918

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L’Écho d’Alger
18 octobre 1918


Extrait du journal

Avant tout, elle devra faire face aux conséquences d'une guerre dans laquelle le peuple entier s'est lancé en accord intime et parfait avec son souverain, gourmandant , de ses cris de liai ne la feront de ses soldats et de ses pirates, accueillant par des explosions. de joie sauvage les pires attentats contre toutes les lois humaines du droit international. du droit Aujourd'hui que la chance a tourné, l'Allemagne voudrait bien, sous le fallacieux prétexte qu'elle parlementarise et démocratise son régime intérieur, échapper au légitime châtiment. C'est encore un espoir auquel il faudra qu'elle renonce. La main de la justice s'est abattue sur son épaule. Cette main vengeresse ne la lâchera plus jusqu'à expiation complète. «...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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