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L’Écho d’Alger, 18 octobre 1920

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L’Écho d’Alger
18 octobre 1920


Extrait du journal

On aurait été tenté de croire qu'ayant sur les bras un aussi gros embarras intérieur, conjugué avec les difficultés irlandaises, le gouvernement britannique se rapprocherait du nôtre sur le terrain de la politique commune, résultant de l'app'ication des traités de paix. Or, c'est précisément le moment que choisit lord Curzon pour adresser au quai d'Orsay une nouvelle note, toujours courtoise, mais encore plus raide que la précédente, où il insiste, en même temps pour la réunion d'une Conférence des Premiers Ministres, chargée d'arbitrer les réparations dues par l'Allemagne à la France et à la Belgique et pour le dessaisissement définitif de la Commission des Réparations, à laquelle iM. Lloyd George veut mal de mort depuis les temps déjà éloignés où il obligeait notre gouvernement à en retirer la présidence...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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