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L’Écho d’Alger, 18 septembre 1928

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L’Écho d’Alger
18 septembre 1928


Extrait du journal

M. Duroux n'a, en aucune façon, violenté le collège électoral qui a fait de lui un membre du Conseil Général, le président de cette Assemblée, un sénateur. Ce collège électoral, qui n'était pas moins intelligent ni moins perspicace que celui qu'on exhorte aujourd'hui à haïr M. Duroux, connaissait parfaitement le caractère de sa candidature, sa religion politique, la nature des affaires commerciales et industrielles qui se traitent dans s-s bureaux. Il avait enfin constaté qu'au rebours d'une tradition dont il dédaigna de s'inspirer, le sénateur actuel ne connaissait d'autres intérêts que les intérêts économiques de ses mandants et refusait de se laisser entraîner à des discriminations d'ordre purement politique. Il traitait avec la h ême impartialité partisans et adversaires et n'usait de son droit de regard en matière administrative que pour combattre les complaisances et les injustices....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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