Extrait du journal

Cela n'a pas échappé à M. Camille Chautemps, pas plus qu'à M. Frossard, lequel connaît le Parlement comme sa poche. Mais ni l'un ni l'autre n'y pouvaient probablement rien. Est-ce à dire que la Commission du travail aurait pu hâter l'examen du projet ? Elle n'y a pas — il faut en convenir - apporté un zèle extraordinaire. Nous ne voulons pas dire qu'elle ait tenté par là de gêner l'action gouvernementale. M. Albert Paulin, son président, est un homme parfaitement loyal. Mais il est incontestable — et cela n'est point pour aider à dissiper le malaise — que les socialistes S.F.I.O. sont assez gênés, voire assez alarmés par l'activité démagogique que déploient en ce moment les communistes. Qu'ils aient une part au moins de responsabilité dans une situation dont ils ont à souffrir, c'est une autre question. Le fait, le fait essentiel, c'est qu'il y a un malaise politique auquel le président du Conseil a fait, hier, et clairement, allusion....