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L’Écho d’Alger, 19 mai 1932

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L’Écho d’Alger
19 mai 1932


Extrait du journal

« Les scènes de terreur et d'héroïsme qui se sont déroulées pendant l'incendie du « Georges Philippar » sont d'écrites par les survivants du désastre qui sont arrivés à bord des vapeurs anglais « Contractor » et « Mahsud ». Cependant les récits varient beaucoup et tandis que certains déclarent que la panique a régné sur le navire, d'autres affirment que le plus grand calme a prévalu Tous cependant rendent hommage aux actes d'héroïsme de certains passagers et des membres de l'équipage qui ont bravé la mort pour sauver les enfants. Il semble qu'aucun accident ne se soit produit après que le navire a été abandonné, mais que les victimes que l'on estime à deux cents ont trouvé la mort bloquées dans leurs cabines. Les membres de l'équipage des navires sauveteurs déclarent que les cris des passagers du « Georges-Philippar » pouvaient être* entendus à une grande distance. On croit que tous les membres chinois de l'équipage du paquebot français ont été sauvés....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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