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L’Écho d’Alger, 19 septembre 1943

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L’Écho d’Alger
19 septembre 1943


Extrait du journal

Quelques évidences nécessaires Fort de cette légitimité incontestable qui, non seulement lui donné- des droits mais lui dicte d'impérieux devoirs, le Comité français de la libération nationale se tourne donc vers les Ïonctionnaires, c'est-à-dire vers les détenteurs de la puissance publique et les exécutants de la volonté nationale, et il leur demande d'admettre d'abord quelques évidences nécessaires: la première est qu'ou ne saurait concevoir deux gouvernements et qu'il faut par conséquent choisir entre Vichy et Alger ; la seconde, qu'uu gouvernement digne de ce nom ne puise son autorité que dans la volonte populaire, celui d'Alger réalisant pleinement cette exigence, celui de Vichy, par contre, ne tirant sa force que de la puissance allemande et ne pouvant que s'écrouler avec elle ; la troisième évidence, découlant des deux premières, est que le gouvernement de Vichy ne peut être qu'un pseudo gouvernement et que lui obéir est un non sens quand ce n'est pas, dans certains cas, un crime....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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