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L’Écho d’Alger, 20 octobre 1920

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L’Écho d’Alger
20 octobre 1920


Extrait du journal

« Je n'ai pas été surpris de la situation difficile dans laquelle se trouve mon pays, mais j'ai considéré qu'il n'était pas possible d'hésiter davantage au moment où l'avenir des peuples est en jeu et où il doit se décider. L'heure où la guerre tire à sa fin, où sous l'empire de certains malentendus, de certaines informations incomplètes ou erronées, un acte de violence allait être consommé à l'égard de notre patrie, il fallait agir. Je suis persuadé que le peuple polonais partage mon sentiment. Mais en raison de la situation internationale qui ne se trouve pas encore réglée, il n'a pas été possible de reprendre les relations avec le Gouvernement de Varsovie....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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