Extrait du journal

On conçoit bien une limitation à cette liberté pour la navigation côtière d'un grand pays. — Quand il s'agit de la navigation de cap en cap, il peut être, en effet, utile que les marines étrangères ne puissent pas concurrencer les industries nationales des transports par mer et par terre parallèles; et, d'autre part, ceci ne peut pas être nuisible parce que si l'outillage national du cabotage est un jour insuffisant, le commerce, qui peut utiliser les voies de terre parallèles en souffre peu. Mais lorsqu'il s'agit au contraire d'une navigation de grand cabotage, d'Alger à Marseille, ou aux ports de l'Océan par exemple, il n'y a plus rien de semblable, parce qu'une telle navigation n'est pas doublée par des voies de terre....