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L’Écho d’Alger, 23 mars 1921

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L’Écho d’Alger
23 mars 1921


Extrait du journal

Dimanche matin, on a vu arriver à Oppeln un train militaire allemand, sévère-ment gardé. En sont descendus, 400 condamnés de droit commun, qui sont à la vérité des Silésiens d'origine, mais ne font pas partie de la crème de la société. Mais comme l'unique charte du plébiscite, qui est le traité de Versailles, n'exclut pas les gens de cet acabit, on les a fait voter sous l'œil et le bâton de leurs gardes-chiourme et les officiers alliés, désarmés, ont dû tolérer ce scandale. Après quoi, ces intéressants « électeurs » ont été réembarqués et réexpédiés dans leurs maisons centrales respectives. Ils figurent parmi les 188.000 électeurs émigrés qui sont venus...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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