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L’Écho d’Alger, 24 août 1924

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L’Écho d’Alger
24 août 1924


Extrait du journal

Il faut bien remarquer que la possession ou plutôt le contrôle rhénan ne gêne nullement la population. Au contraire, les Rhénans ont fait pendant dix mois la dure expérience de l'arrêt des chemins de fer, arrêt ordonné par Berlin. Ils ont été .profondément reconnaissants à la régie de rétablir la criculation. Les prix sont inférieurs à ceux du Reich. Les cheminots rhénans ont été réintégrés, souvent avec de L'avancement, et ils font bon ménage avec les cheminots français. En somme, tandis que les autres gages, mines, usines, douanes, ont un caractère de sanction, et par là constituent des ferments de troubles et de surexcitation, la régie est un gage pacificateur, puisqu'elle est au service dé la population dont elle facilite la vie au lieu des l'étouffer.. • ,...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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