Extrait du journal

S'il est un signe jappant du fléchissement de la résistance allemande, c'est la hausse ininterrompue, depuis quelques jours, du franc français et — n'en déplaise à certains spéculateurs mal avisés — le délaissement du mark qui bientôt ne vaudra plus que le i poids du papier. C'est que l'attaque contre le change de notre franc étqit une partie essentielle de l'offensive germanique; mais comme toutes les entreprises factices, celleci ne pouvait durer qu'à la condition d'être soutenue à coups de centaines de millions 'de marks-or, répandus sur tous les marchés 'du monde. Or, les ressources sacrifiées en de telles spéculations ne sont pas sans li, mites, et les gros financiers sont bien obligés de s'arrêter, parce qu'ils entrevoient le fond de leur bourse. Nous avons résisté par la seule force de! l'honnêteté, en pays éconame et travailleur qui, malgré toutes les difficultés de la situation, a gardé une conception financière saine et qui n'attend le relèvement de sa prospérité que de l'effort soutenu des contribuables. Les longues discussions qui se sont déroulées dans nos assemblées parlementaires ont montré jusqu'où nous poussiorrs le scrupule, lorsqu'il s'agit d'assurer l'équilibre du budget. Aussi, loin d'être ébranlée, la confance que nous accorde la haute finance internationale s'est encore awue" tandis que nul n'a été dupe...