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L’Écho d’Alger, 25 août 1932

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L’Écho d’Alger
25 août 1932


Extrait du journal

Le contumax subit d'abord l'interrogatoire d'identite, puis entend la lecture du jugement le condamnant à la peine de mort. Le tribunal se retire ensuite pour délibérer sur l'identité et rentre en séance donnant acte de celle-ci à l'inculpé. Le commissaire du gouvernement se lève ensuite et demande un supplément d'information, ainsi, d'ailleurs, que les avocats de Guilbeaux qui y joignent des conclusions demandant la mise en liberté provisoire de leur client. Me Weill-Goudchaux développe assez longuement ses conclusions, que le commissaire du gouvernement demande au tribunal de rejeter, donnant lecture de la lettre qui figure au dossier aux termes de laquelle Guilbeaux écrivait en pleine guerre au magistrat instructeur qu'il ne reconnaissait pas la juridiction bourgeoise....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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