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L’Écho d’Alger, 25 novembre 1932

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L’Écho d’Alger
25 novembre 1932


Extrait du journal

Mais personne ne s'y rallie sans une infinité de réserves de détail qui tendent à le rendre inopérant. Chacune des nations alertées proclame qu'il importe de désarmer, à la condition qu'il s'agisse de désarmer le voisin. Celui-ci, dont l'avenir est sur l'eau, se résigne facilement à la réduction des armées de terre que sa position géographique le dispense d'entretenir. Mais il se montre intransigeant sur le chapitre du matériel flottant. Cet autre, qui a peu ou point de colonies, dénonce avec indignation la « honte noire » et le « scandale de la légion étrangère », alors que s'il régnait sur des noirs et des jaunes. il s'empresserait d'en faire de la chair à canon, à moins qu'il ne les ait préalablement...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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