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L’Écho d’Alger, 27 février 1939

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L’Écho d’Alger
27 février 1939


Extrait du journal

« La démagogie nous la combattrons inlassablement. Quand elle faillit dans ces dernières années régner en maîtresse sur notre pays, où ne risquait-elle pas de nous précipiter ? Peut-être à la faillite, peut-être à la guerre civile, peut-être à la guerre étrangère. Ce que je dis est tellement vrai que le 30 novembre, certains de nos rivaux ont cru chez nous à un arrêt des services publics et à la révolution. C'est ce jourlà que le diapason de leur ton a haussé jusqu'au paroxysme et qu'ils ont formulé leurs revendications les plus insolentes. A part quelques défaillances aussitôt réprimées, la France, consciente des périls qui la menaçaient, a continué son chemin dans le calme, dans l'ordre et dans la discipline. Ainsi une fois de plus on aura pu dire que notre pays est terre de miracles, qu'elle frôle la catastrophe, mais qu'elle s'arrête à temps et qu'à tous coups, par ses redressements subits, elle déroute l'étranger. »...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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