Extrait du journal

Ils achètent quand ils le peuvent des parcelles de terre aux indigènes, mais on sait combien cette opération est entourée de risques et dépourvue de garanties, par l'insigne mauvaise foi des Arabes en matière de ventes de terre. On n'est jamais certain d'avoir affaire au vrai propriétaire. Souvent il en surgit un nouveau lorsque l'on a contracté marché avec un individu qui paraissait détenir les vrais titres de propriété. Quelquefois, c'est celui même à qui l'on a versé en bonne et sonnante monnaie le prix convenu de sa terre qui n'en continue pas moins à s'y conduire en propriétaire, et crie au vol, à l'accaparement contre son acheteur....