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L’Écho d’Alger, 27 octobre 1918

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L’Écho d’Alger
27 octobre 1918


Extrait du journal

La réponse du président Wilson ne donne plus lieu à aucun équivoque. En prenant acte des déclarations répétées (quoique générales) du Gouvernement allemand par lesquelles celui-ci s'engage : 1° à accepter, comme base de la paix future, les principes plusieurs fois énoncés par le président Wilson ; 2° à se conformer dorénavant aux méthodes de guerre et aux lois, de l'humanité le président Wilson consent à soumettre à l'examen des Alliés la question de l'armistice demandé par l'ennemi. Mais il a ajouté, dans un préliminaire de la plus grande clarté, 'que-le seul-armistice que lui, président Wilson, consentirait à prendre en considération, serait un armistice qui mettrait les Etats-Unis en mesure d'imposer toutes les conditions exigées par eux, pour rendre impossible, de la part de rilemagne, toute reprise des hostilités, conditions à établir entre les Alliés sur la proposition de leurs conseillers militaires....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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