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L’Écho d’Alger, 29 février 1944

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L’Écho d’Alger
29 février 1944


Extrait du journal

Le gouvernement d'Helsinki paraît. désireux d'obtenir d'abord le départ à l'amiable de tes prétendus défenseurs. Mais il n'est pas exclu qu'Hitler refuse d'accorder cette facilité à ses alliés épuisés et qu'il prétende les maintenir malgré tout dans les liens de la belligérance. Pourtant, la menace très prochaine qui pèse sur les communications germano - finnoises conseille à tous égards la liquidation de l'association militaire entre les deux pays. Au cas où, contre le gré de ceux dont ils sont les hôtes, les Allemands prétendraient s'imposer par la force à la dissolution du contrat, il est clair que les rapports entre les* deux armées se trouveraient complètement modifiés et que les nazis apparaîtraient comme des envahisseurs....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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