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L’Écho d’Alger, 29 mai 1912

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L’Écho d’Alger
29 mai 1912


Extrait du journal

Supérieur des retraites ouvrières en vue d'une définitive mise au point. On sait que la loi actuelle ne jouit pas d'une faveur bien marquée auprès des intéressés, soit les salariés de l'industrie, du commerce, de l'agriculture et des professions libérales, les serviteurs à gages, les fermiers, les petits propriétaires exploitants, les métayers, les artisans et les petits patrons. L'asurance obligatoire est, soi-disant, une atteinte à leur liberté; la cotisation annuelle leur semble trop élevée; les allocations des patrons et de l'Etat sont jugées, par eux, insuffisantes. Aux termes de la loi, les adultes payent une cotisation de 9 francs par an, soit 75 centimes par mois et 3 centimes par jour de travail; les femmes adultes, 6 fr. par an, soit 50 centimes par mois et 2 centimes par jour de travail; enfin, les enfants de moins de 18 ans versent 4 fr. 50 par an,...

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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