Extrait du journal

Nous sommes déjà venus à son secours en lui recommandant de faire rentrer, en nature et dans la mesure du possible, quelques impôts arriérés. Il préfère faire vendre par autorité de justice la récolte de blé et les instruments de culture d'un agriculteur, quitte à se servir de la petite somme que donneront les poursuites pour acheter à un courtier le blé dont l'Etat a besoin, car l'Etat est acheteur de blé, de vin, de bois, etc., pour les fournitures de l'armée, de la marine, de l'aviation, des écoles, des hôpitaux, etc. La logique financière veut, en effet, qu'ayant besoin de blé, on commence par transformer du blé en argent (avec l'intervention des hommes de loi), puis qu'on transforme cet argent en blé. C'est plus simple, paraît-il, que de prendre tout de. suite le blé. Je n'insiste donc pas....