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L’Écho d’Alger, 30 mars 1934

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L’Écho d’Alger
30 mars 1934


Extrait du journal

Vous nous direz que dans le nombre de ces infortunés veinards, il est quelques milliers de quart, ch demi et ->*- d entiers , mitiiwntMwe*, dans le budget desquels la pension du combattant figure comme une paille parmi la meule de blé. Soit. Mais il ne faut pas alléger la meule de cette paille, sous peine de s'attaquer au principe même de la pension. Trop heureux devons-nous être, nous les bénéficiaires de la magnanimité de ces riches qui s'abstinrent de réclamer une pension quadruple ou quintuple de la pension attribuée au prolétaire, de ces riches qui offrirent aux coups de l'ennemi une peau autrement précieuse que la peau des sansle-sou....

À propos

L'Écho d'Alger était le grand quotidien de l'Algérie française. Fondé en 1912 par Étienne Baïlac, journaliste français né en Algérie, il fut le premier journal colonial à utiliser des photographies de presse. Le journal eut pendant longtemps une sensibilité de gauche, et prônait ainsi le dialogue entre patronat et classe ouvrière en plus d’être favorable à une égalité accrue entre arabes et français. Plus tard, pendant la guerre d'Algérie, il devint le farouche défenseur de l’Algérie française.

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