Extrait du journal

- La. politique anglaise, vis-à-vis du sovietisme russe, est tellement ondoyante et ubtile, qu'elle se prête peu à une appréciation. M. Lloyd George obéit à deux ortires de considérations qui sont nettement contradictoires : d'un côté, il subit la pression de cette partie du commerce britannique qui a hâte de voir se renouer des relations avec la Russie et qui, dans la reprise des transactions, voit autant la satisfactior. de -ses intérêts propres qu'un gage de la reconstruction de la vie économique lie toute l'Europe. D'autre part, le Premier pousse plus loin que n'importe quel autre dirigeant occidental, la crainte du bolchevisme et de ses répercussions délétères sur les masses ouvrières d'Angleterre, de France, If Italie et d'Amérique....