Extrait du journal

nous reviendrons là-dessus, nous verrons. ‘ fie-toi à ta mère, Mais pourquoi aussi ne m’as-tu pas raconté cela plus têt, tout de suite ? Seigneur Jésus I c’est lui qui t’a pris ta bonne santé; mais j’irai le trouver, moi, marche, il m’eu tendra, il comprendra... — Mère• je vous en supplie F. ,. -r Non, non, je ne dirai que ce qu*il fau dra dire, ce que tu me permettras., ma sainte patronne me soit en aide I Tiens, prends une potion ; tu as chaud, hein ? veux-tu de la tisane miellée? non ? v. Allons, dors un peu, mon ange 1 ne respire pas ainsi... Tu souf fres donc beaucoup? » i Et en prononçant ces paroles avec une émotion contenue, la pauvre femme embras sait sa fille essuyait la sueur et les larmes, recouvrait les épaulés, arrangeait douce ment la tôle sur le traversin et rebordait les draps fripés. « Allons, dors, répéta-t-elle, jusqu’à de main tord sans t’éveiller. Moi, je vais rester encore une heure, une heure seulement, rien qu’une heure, je te le promets. Tu sais, , le fil de madame Josselle, je dois le rendre à la saint Thomas, hué, lavé, tout prêt à -donner' a» père Moreau. Ils ndus avancent du grain «pour l’hiver : il ne faut pas être ingrat;..! surtout ferme vite les yeux... Je dirai mon chapelet pou> loi. » Le lendemain la mère Colette se leva à l’Angel os, et, au lieu d’allumer comme d’habitude sa lampe st d’attraper sa que nouille en attendant le jour, elle se mit d’a bord à balayer «ans bruit l’eau qtti rem plissait les sillons creux entre chaque pavé Puis, .ayant pris quelques menues pièces de moçMûeisodléee'daeis un chiffon de futafcie râpée sur un rayon de son armoire, elle sortit en quête d’on peu de bois sec....