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L’Écho de Paris, 6 novembre 1899

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L’Écho de Paris
6 novembre 1899


Extrait du journal

dérobons* dame ! elle «s'accommodera»,et elle prendra la Galicie—avec résignation. Car enfin elle peut participer, elle, à un partagé de l'Autriche. Mais nous, quel morceau, de l'Autriche voyez-vous qui soit à notre convenance ? Le partage qui enrichira nos rivaux nous laissera les mains vides, nous fera perdre encore en gran deur relative, nous abaissera d'un cran dans l'échelle des nations. Oh ! je sais bien que les bonnes têtes qui arrangent tout sur une carte de géo graphie avec de l'imagination et un crayon 'rouge et bleu, déclarent triomphalement que l'Allemagne, en s'annexant des mil lions d'Allemands d'Autriche, ne fera plus difficulté de nous rétrocéder l'Alsace-Lorraine. Après une guerre heu reuse pour nous, c'est possible. Mais bé névolement, pour nous faire plaisir et par le sage désir de maintenir l'équilibre eu ropéen? Vous me permettrez de n'en rien croire.. Pour obtenir des agrandissements compensatoires à ceux de l'Allemagne, aussi bien que pour maintehir l'ancien ordre de choses, la succession d'Autriche s'ouvrant, il faudra faire la guerre....

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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