Extrait du journal

LA POLITIQUE L'alcool — oh! la sale bête! disent les hygiénistes en s'appropriant le cri à la mode — paiera-t-il, à lui seul, la rançon des boissons hygiéniques désormais dé grevées de tout droit ? Pour l'instant, le problème qui captive nos représentants est là. Or la commission déclare déjà que les droits devront être portés à 275 francs par hectolitre, ce qui est une surrélévation considérable. Les pessimistes affirment qu'il sera nécessaire d'atteindre, peut-être de dépasser 300 francs, taux exorbitant. Si la majorité, donnant une suite na turelle à ses premiers votes, accepte ces chiffres, la réforme des boissons est chose faite, au moins sur le papier. Il y aura bien quelques embarras pour établir le mode de fonctionnement du monopole de la rectification ; n'en parlons pas, puisqu'il est entendu que ce sont détails insigni fiants. Mais si cette énorme surélévation est refusée par la majorité?... On a déjà vu, dans une Chambre qui ne sait pas bien où elle va, des coalitions se former pour re pousser une conséquence logique d'une précédente décision. Qu'arrivera-t-il ? Ce qui est, hélas ! prévu par les vieux parle mentaires : un nouvel enterrement d'une réforme que tout le monde a promise. PERTINAX....