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L’Écho de Paris, 8 avril 1937

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L’Écho de Paris
8 avril 1937


Extrait du journal

Il débute d'ailleurs sur le mode plaisant. « Les jours se suivent, dit-il, mais ne se ressemblent pas. La semaine dernière, j'ai fait un compte rendu de mandat devant une personne ; ce soir, vous êtes plus nombreux. M. Dormoy ne s'en console pas ». Des rires saluent cette remarque. « D'ailleurs, poursuit impitoyable ment Jacques Doriot, M. Dormoy qui, comme ministre de l'Intérieur, a à remplir une tâche énorme et délicate, met dans l'accomplissement de sa fonction le maximum de parti-pris et de légèreté. II était beaucoup moins agressif .» Il était beaucoup moins agressif quand il venait me mendier 400 voix pour battre les communistes, et passer député. Et les combinaisons de cette époque ne lui donnent guère de qua lité pour jouer aujourd'hui les pro fesseurs de vertu. » L'orateur s'attaque alors à l'objet de son intervention : l'enquête qui a été faite dans un but politique évident sur la gestion de sa municipalité. (Voir la suite à la troisième page)...

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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