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L’Écho de Paris, 8 janvier 1892

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L’Écho de Paris
8 janvier 1892


Extrait du journal

Une fois que je pleurais, — c'était sous la caresse désolée -d'un saule, près dé l'étang de Ville-d'Avray, — un passant m'interrogea : —Ecoute, homme qui pleures ! et dis quelle est ta peine. — Ma peine, répondis-je, se nomme Ma deleine! / Le passant reprit, non sans se moquer un peu : — Voilà qui est fort plaisant ! jamais je n'ouïs parler d'un tel chagrin. Il y a la trahison, il y, a lé parjure, il y a l'abandon, il y a le deuil i mais je ne sache pas qu'il existe une peine portant le nom que tu dis. — Hélas, Monsieur, répliquai-je, l'a mour menteur et les serments faussés et le lit solitaire et les rêves défunts, pour moi, c'est Madeleine !...

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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