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L’Écho de Paris, 12 octobre 1936

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L’Écho de Paris
12 octobre 1936


Extrait du journal

comme à Saverne, qui s'opposèrent- à la , réunion, ...mais bien, les paysans. Vers 22 heures, le local communiste est, en: effet, pratiquement fermé par les habitants. Ceux-ci, armés de pier res, menaçaient sérieusement les moscoutaires, qui durent, pour échapper à la correction qui-les attendait, faire appel aux gardes mobiles de Saverne. En résumé, dans chacun des en droits. où Ja réaction nationale s'est affirmée, les communistes ont dû se retirer sans gloire. Durant toute ;;la journée d'hier,, de nombreux trains »spéciaux, venant de Marseille, de Di'Jorijvjde 'Nancy et --de la région. du Nord,' ont amené ici quatre-vingt-dix pelotons de gardes mobiles et de gendarmes, à l'effectif de trente hommes par peloton. Il faut ajouter à ces forces toutes celles qui résident habituellement dans la- ré gion....

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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