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L’Écho de Paris, 14 février 1917

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L’Écho de Paris
14 février 1917


Extrait du journal

ENCORE l'Affaire des Carbures Les explications de M. Lacave-La Plagne La justice militaire Mis en cause, vendredi dernier, dans les conditions que l'on sait, par M. Viviani, M. Lacave-La Plagne, député des HautesPyrénées, a, au début de la séance d'hier, apporté à la Chambre les explications dont la lettre publiée par YEcho de Paris donnait un résumé. M. Lacave-La Plagne déclare d'abord que s'il n'était pas là vendredi pour ré pondre au garde des sceaux, c'est parce qu'il était retenu à son régiment, le 5° d'infanterie coloniale. H se défend ensuite d'avoir voulu, par ses lettres au président de la commission du commerce et de la commission du budget, en mars 1915, faire engager le procès des carbures. Il ex primait simplement l'avis qu'un moyen fût recherché pour empêcher l'ingérence étrangère dans notre industrie électrique. Et M. Lacave-La Plagne ajoute : M. Lacave-La Plagne. — J'arrive à la lettre qui vous a été lue et qui a ému la Chambre. Vous vous êtes dit : «Comment, notre collè gue renonce à être accusateur et entre dans le cartel des carbures ! s La' vérité est éloi gnée de cette fantaisie venimeuse. L'administration militaire avait déclaré né-...

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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