Extrait du journal

gloire, et la force, et la richesse de celui qui n'est plus. ■ Mais voici venu l'instant des-,fu nérailles. Le tam-tam se tait. Un grand silence tombe sur le village. Deux hommes, se détachant du groupe accroupi devant ïa.case, pénètrent dans là chambre mortuaire. Ils en ressortent presque aussitôt trans portant-le lit de bambou sur lequel gît le cadavre. Derrière eux, une à une, apparaissent les épouses du mort suivies des.autres femmes du village. Croisant les mains sur leur nuque, elles suivent le corps avec de longs gémissements et des cris de désespoir. Par instant, l'une d'elles qui fut sans doute la favorite du mort se jette violem ment. sur le sol, s'y roule et s'y tord,...