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L’Écho de Paris, 16 septembre 1901

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L’Écho de Paris
16 septembre 1901


Extrait du journal

Quand le chevalier de Charleval fut instruit autant qu'on peut l'être dans l'art de mettre un homme à terre à coups d'épée et de n'y être pas mis 'par les coups de rein d'un cheval, — à la vérité il joignit à ces enseignements quelques clartés sur les jeux de 'longue paume ou de passe-dix et sur la manière de vider des flacons sans qu'il y paraisse aux pieds des vapeurs de la tête, — il se trouva le plus naturellement du monde que ie roi eut besoin de volontaires pour la guerre qu'il allait faire aux ProvincesUnies et qu'il n'y eût pas un jeune gentil homme en France ayant un cheval entre les jambes et un fer au côté qui ne tînt à honneur de suivre son roi aux armées. Sitôt que le chevalier eut connaissance de cela, il n'eut point de repos qu'il n'eût demandé à son père le congé d'aller à la frontière, ce que M. de la Maisonfort lui accorda dans une lettre fort brève en lui prescrivant seulement de se rendre par une voie directe auprès de M. de Turenne avec le ban de l'Artois qui venait d'être appelé, et pour faire plus de dili...

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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