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L’Écho de Paris, 19 janvier 1938

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L’Écho de Paris
19 janvier 1938


Extrait du journal

les thèses inverses condamnées par cette déclaration de M. Chautemps ; les gouvernements de Front popu laire laissaient faire, le premier étant ouvertement complice, en courageant plus que subissant. S'il est, un jour, advenu que les modérés aient vu arriver au pou voir un de ceux qui étaient comptés parmi eux et qui, dès ses premiers mots de président du conseil, em prunta les idées de ses adversaires, ce n'est pas la première fois, de puis quarante ans, que nous voyons nos adversaires, brûlant ce qu'ils ont pratiqué, adopter nos propres -principes • c'est le salut de la France qui les y contraint. C'est pourquoi M. Chautemps, lui aussi, en est arrivé à cette ex trémité de condamner avec netteté, violences et menaces solennelles, les doctrines affichées et pratiquées par le Front populaire depuis deux ans. Une fois de plus, aux hommes qui suivent des directives fausses, mal fondées, les événements mon trent que la nature des choses ne se laisse violenter que jusqu'à une certaine limite. Les hommes peu vent être lents à réagir, non seule ment pour le ' pays, mais, même, pour leurs propres intérêts : les faits sont moins patients. LOUIS MARIN....

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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