Extrait du journal

PETITES. NOTES MONDAINES Tous les trains de nuit n'ont pas de sleepingcar et toutes les bourses ne s'accommodent pas de ce coûteux moyeu de dormir en chemin de fer : on se rabat sur ces oreillers que des employés nous louent au départ et qu'on abandonne à l'arrivée dans un filet. Mais une oreille délicate s'offusque volontiers du tissu rude et peut-être indiscrète ment promené de ce compagnon de nuit. Faites faire par votre femme de chambre,, ou faites vous-même,'— c'est un joli travail pour des doigts ingénieux, — une (ou plusieurs) taie en batiste, de taille analogue à celle des oreillers, ornée de ru bans, non chiffrée, sans dentelle pour ne pas ac crocher les cheveux. Plié, cela ne tient pas plus de place dans un. sa» de voyage qu'on mouchoir de poche. On peut encore se servir de toile de s^ie, comme étoffe, mais c'est moins pratique. Boselys....