Extrait du journal

Nous avons énuméré, au moment où fut lancée l'annonce de la « Croisière coloniale », les inconvénients que pré sentait la décision du ministre de l'air. On nous offrait, en contre-partie de l'affaiblissement momentané de l'armée de l'air et des dépenses engagées"dans l'entreprise, la possibilité de servir la propagande de nos ailes. Grâce à la valeur.de nos équipages, ce but a été atteint. Il faut dire aussi que si le matériel a révélé certaines qua lités d'endurance, l'infériorité de nos bombardiers et de nos chasseurs dans le domainê de la vitesse reste fla grante et la « croisière » n'a fait que rappeler, dans cet ordre d'idées, qu'en 1935 la France était à la hauteur des autres grandes nations aériennes, mais que, depuis, rien n'avait été fait pour maintenir cette position. Néanmoins, en moins d'un mois, 700.000 kilomètres ont été parcourus par un ensemble de 71 appareils, cette distance se répartissant ainsi :...