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L’Écho de Paris, 24 février 1924

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L’Écho de Paris
24 février 1924


Extrait du journal

réte au quartier général centre, où la situation es grave ; cependant nos troupes n'ont pas été submergée?; il reste des formations intactes; le 20e corps a déjà poussé sur la rive droite de la Meuse une division, et l'ennemi, de son côté, va se trouver dans l'obligation de déplacer son artil lerie. C'est un répit que l'on peut es compter pour le 25 et dont il faut profi ter pour se rétablir, porter de nouvelles divisions sur la rive droite-, -s'installer dans l'attente d'un nouveau choc. Toute hésitation est interdite. Sans perdre une minute, le général de Castelnau envoie au commandant de la région fortifiée, par un message téléphoné qui le pré cédera, l'ordre de tenir à tout prix sur les positions où l'on se trouve : « La dé fense de la Meuse se fait sur la rive droite. 11 lie peut donc_/tre question que d'arrêter l'ennemi à tout prix sur cette rive... » A Verdun, aux premières heures du jour, le spectacle est lamentable ; les hommes des dépôts et des services de ■la place, mélangés à des réfugiés et à dos convois encombrant les routes, re fluent vers l'arrière. Le désordre est in descriptible. Le général Herr est dé torde — les forces physiques des liom-...

À propos

Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.

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