Extrait du journal
Communiqués Français 1,149e jour de la guerre (24 septembre, 14 heures) Actions violentes d'artillerie dans la région Braye-ferme Froidmont-Hurtebise. Un coup de main ennemi sur ce dernier point a écjioué. En Champagne, nous avons réussi une incursion dans les lignes allemandes à l'est du Téton. Sur la rive gauche de la Meuse, des reconnaissances ennemies, qui tentaient d'aborder nos lignes, ont été dispersées par nos feux. Sur la rive droite, la lutte d'artillerie a pris une extrême intensité, pendant la nuit, dans la région Bois des Fosses-Bois Le Chaume. Nuit calme partout ailleurs. Aviation. — Des avions ennemis ont bombardé, cette nuit, la région au nord de Bar-le-Duc. Plusieurs bombes sont tombées sur un camp de prisonniers allemands. Deux prisonniers ont été tués ; dix-sept blessés. Dans la journée du 22 septembre, nos pilotes ont abattu six avions allemands. 23 heures Sur le front de l'Aisne,, la lutte d'artillerie s'est poursuivie très vive dans la région Braye-Cemy-Hurtebise. Nous avons repoussé un coup de main sur nos petits postes au nord de Braye-en-Laonnois. Sur la rive droite de la Meuse, à la su|te du bombardement signalé dans le communiqué de ce matin, les Allemands ont attaqué nos tranchées au nord du bois Le Chaume, sur une étendue de 2 kilomètres environ. Menée par quatre bataillons, appuyée par des troupes spéciales d'assaut, l'attaque a été désorga nisée par nos-feux, et a été impuissante à aborder nos lignes sur la plus grande partie du front attaqué. Dans quelques éléments de tranchées au centre, où l'ennemi avait réussi à prendre pied, un violent combat s'est engagé, qui s'est terminé à notre avantage. Nos soldats, après avoir infligé de fortes pertes à l'adversaire, sont restés maîtres de leurs positions. Au même moment, deux at taques secondaires, prononcées, l'une au nord de Bezonvaux, l'autre au sudest de Beaumont, subissaient également un sanglant échec, grâce à la vaillance de nos troupes, qui, sortant de leurs tranchées, se sont portées avec fougue au devant de l'assaillant. Au cours de l'après-midi, deux nouvelles tentatives, exécutées sur les tranchées du bois Le Chaume, n'ont réussi qu'à augmenter le chiffre des pertes Subies par l'ennemi, sans lui valoir le moindre résultat. Nous avons fait une cinquantaine de prisonniers au cours de cette action. vCommuniqués Britanniques 24 septembre, après-midi. Un détachement ennemi qui avait réussi à pénétrer dans nos tranchées la nuit dernière vers La Basse-Ville a été rejeté avec pertes à la suite d'une courte lutte. Quelques-uns, de nos hommes ont disparu. Activité de l'artillerie allemande ce matin sur les deux rives de la Scarpé, et cette nuit au sud de Lèns et au nord-est d'Ypres. 22 heures. L'ennemi a tenté ce matin, à la première heure, à la faveur du bombar dement signalé dans le communiqué de ce matin, deux coups de main vers Monchy-lè-Preux, et un troisième au sud de la voie ferrée Arras-Douai. Les trois tentatives ont échoué sous nos feux. Les assaillants ont laissé un certain nombre de morts devant nos lignes. Une tentative analogue a été faite, ce matin, .sur nos tranchées, à l'ouest de La Bassée ! un de nos hommes a disparu. Le renseignement- de ce matin, annonçant un certain nombre de disparus, à la sùîte d'un raid allemand effectué, la nuit dernière, près de La Basse-Ville, a été reconnu inexact. Aucun des hommes n'a été porté manquant à la suite de cette opération. Nos patrouilles se sont montrées actives, au cours de la journée, sur l<». front de bataille, et ont ramené un certain nombre de prisonniers. Continuation de l'activité de notre artillerie. Aucune action d'infanterie. Hier, les opérations aériennes ont de nouveau subi un ralentissement, bien que nos aéroplanes et ballons d'artillerie aient continué leurs opérations. Au cours d'un certain nombre de bombardements exécutés avec succès, nos pi lotes ont, en outre, jeté 167 bombes sur des cantonnements, baraquements et champs d'aviation ennemis. Huit appareils allemands ont été abattus en com bats aériens ; six autres contraints d'atterrir désemparés. Il convient d'ajouter une unité au total des appareils signalés abattus le 22. Hier, trois des nôtres ne sont pas rentrés....
À propos
Fondé en 1884 par Aurélien Scholl et Valentin Simond, L’Écho de Paris était un grand quotidien catholique et conservateur. Il était sous la coupe financière du célèbre homme d'affaires Edmond Blanc, propriétaire notamment de plusieurs casinos et hôtels de luxe à Monte-Carlo.
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