Extrait du journal

malgré de puissantes contre-attaques LE CHIFFRE DES PRISONNIERS S'ÉLÈVE A 1.614 BONI 48 OFFICIERS . ; ; (HOO • ■ "# , 1,152e jour de la guerre (27 septembre, 14 heures) Sur le front de l'Aisne, les Allemands ont manifesté, dans la soirée d'hier et au" cours de la nuit, une particulière activité. Après un violent bombardement de nos positions, depuis les Vaux-Méron§ jusqu'à l'ouest de Cerny, l'ennemi a attaqué au sud de l'Arbre de Cerny, mais il a dû, sous nos feux, regagner ses lignes, non sans avoir subi de lourdes pertes. Une seconde "attaque, déclenchée ce matin. à l'aube, entre le plateau des Casemates et le plateau de Californie, a été également repousséë. Une opération de .détail, effectuée par nous à l'ouest de la Ferme Froidmont, nous a permis de ramener des prisonniers. Deux coups de main ennemis, l'un sur la rive droite de la Meuse, dans la région de Be|umont, l'autre en Alsace, dans la région du Linge, ont complète ment échoué. Rien à signaler sur le reste du front. . . ' . 23 heures Actions d'artillerie intermittentes sur la plus grande partie du front, plus vives dans le secteur au sud d'Aillés et dans la région au nord de Douaumont. Un. coup de main ennemi dans la région de Beaumont, rive droite de ia Meuse, a échoué sous nos feux. . Communiqués Britanniques 27 septembre, après-midi. Les derniers rapports font ressortir l'extrême violence des combats livrés hier après-midi et dans la soirée sur le front de bataille. L'ennemi a fait les plus grands efforts-pour reprendre les importantes positions que nous lui avions enlevées. Entre 16 heures et i9 heures, quatre puissantes contre-attaques ont été successivement lancées contre notre nouveau front entre Tower-Hamlet et ' la route de Saint-Julien à Gravenstafel. La lutte a atteint le plus haut degré de violence ' dans le secteur sud du Bois du Polygone, où les troupes, anglaises, écossaises, galloises et-australiennes ont brisé les efforts répétés de l'ennemi contre nos positions. Les attaques allemandes ont été toutes repoussées après une lutte acharnée où nos feux daitillerie et d'infanterie ont fait subir aux assaillants des pertes extrêmement élevées. Vers la fin de la soirée la bataille a fini par s'arrêter, nous laissant maîtres du terrain conquis au cours de la journée. 22 heures. Nous «rvons eu hier, après avoir atteint" tous nos objectifs, à faire face à sept puissantes contre-attaques, lancées l'après-midi et dans la soirée. Toutes ont été rejetées avec de fortes pertes pour l'ennemi. Le chiffre des ' prisonniers faits par nous, au cours des opérations d'hier, s'élève à 1,614, dont 48 officiers. Nos pertes sont légères:. Notre position a été légèrement améliorée sur le front de bataille, au sud du bois du Polygone. Grande activité; par intermittence, des deux artilleries, au cours de la journée. Hier, le temps, brumeux dans la matinée, est devenu nuageux dans le cou rant de la'journée. Le vent d'ouest a soufflé avec violence. Nos aéroplanes d'artilTerie et d'infanterie ont néanmoins déployé une très grande activité, dans la zone de bataille. Nos pilotes ont harcelé tout le jours; par leurs feux de mi trailleuses, des troupes ennemies dans les lignes de combat.. Ils ont tiré environ 30,000 coups, descendant quelquefois jusqu'à 30 mètres du sol, et dispersé de nombreuses' formations d'infanterie allemandes. Ils ont pu, en outre, tirer' sur trois canons ennemis se portant sur de nouvelles-positions. Les attelages de deux' <5e ces'pièces se sont emportés} et' I?' troisième -a été culbuté." v- r L'avîatîon allemande a.opposé une vigoureuse résistance. De très1 nombreux: combats se sont engagés à faible hauteur. ' Les pertes ont été lourdes de part et d'autre, par suite de la difficulté de reprendre la direction d'appareils at teints à faible hauteur. , ' Le temps a entravé dans la journée les opérations de bombardement. Pen dant la nuit, plus de deux tonnes d'explosifs ont été jetées sur les réserves en nemies, à l'arrière du (front de bataille. Sept appareils allemands ont été abattus en combats aériens ; trois autres contraints d'atterrir désemparés; cinq autres aéroplanes ennemis ont été abattus par nos feux d'infanterie ; treize des nôtres ne sont pa:| rentrés. '...